Nous sommes d’abord entre singes. Et après une certaine attente, une humaine apparaît, affamée et en guenilles. Pourtant, par la suite, elle sera habillée à la mode d’aujourd’hui avec des vêtements à peine salis. Elle aidera ainsi chimpanzés et orang-outangs à se débarrasser du vilain gorille qui veut prendre le pouvoir après le décès du mythique César. Elle rejoindra, à la toute fin, un centre de commandement humain, pardon américain, qui a résisté sans ressources évidentes à la longue domination des singes qui croient encore que les humains ne parlent pas et vivent en troupeaux. Pas mal d’incohérences donc et de raccourcis. Les images de synthèse sont belles et compensent le manque de dynamisme de l’histoire qui, bien sûr, ne se termine qu’en laissant la porte ouverte aux suites prochaines qui, paraît-il, donneront toute la place aux singes et non plus aux humains. Le démarrage du film était un peu lassant, les suites à venir pourraient bien être indigestes. Sans attendre, lisez l’ouvrage de Pierre Boulle qui est d’une bien meilleure qualité que ses adaptations.