Un recommencement de la saga qui paraît être un miracle après le remake raté de Tim Burton. Car rien ne laissait présager un bon film, surtout sous le joug de la 20th century fox, on en ressort ainsi d'autant plus surpris quand on a découvert un film qui prend son temps dans le développement de ses intrigues et qui s'attarde sur la psychologie de Caesar sans avoir à ajouter de l'action, et bien qu'il soit le septième film de la saga, on a rarement de sentiment de déjà vu. Adieu les maquillages, bonjour les effets spéciaux, et le résultat est payant, on est bluffé par le détail et la force du regard de Caesar qui éclipse ainsi facilement tous les personnages humains. Les 20 dernières minutes sont impressionnantes en terme d'intensité et d'enjeux, on est vraiment impliqué dans cette révolte car au fond l'une des vraies réussites du film c'est vraiment cette impliquation que l'on a avec les singes face aux humains. Deux ou trois moments où ça traîne peut-être un peu et quelques personnages qui cumulent des clichés. Mais globalement La planète des singes : les origines regorge de qualités que l'on ne soupçonnait pas, vraiment très chouette et se suffit à lui-même.