C'est avec une très grande appréhension que je me suis lancé dans ce film. J'avais peur du résultat. Peur que le film soit une autre de c'est super production sans queue ni tête comme on en vois trop souvent. Peur d'avoir un remix avec des changements qui éloignerais le film de l'histoire d'origine. Peur d'avoir un second film foiré (après le remake de Burton) qui n'aurait fait que ternir le nom de cette grande saga. Mais une chose est sûr je me suis trompé a mon plus grand plaisir. Wyatt nous livre ici une prequelle de qualité et assez fidèle a l'œuvre de Pierre Boulle, beaucoup plus crédible que "les évadés de la planète des singes" et leur voyage spatio-temporelle et "la conquête de la planète des singes" pour la révolte des singes, attention je ne dénigre pas pour autant l'ancienne adaptation que j'aime beaucoup, Roddy Macdowall a fait un très bon caesar en son temps.
Dans ce film tout est respecté. Caesar a hérité des gène modifié de sa mère par les expériences effectuées sur elle dans le but de trouver un vaccin contre alzheimer mais qui a un effet totalement différent sur les primates, il développe énormément et très rapidement leurs intelligence. L'évolution de Caesar a été respecté à la lettre en commençant par le langage des signes que ce dernier maitrise parfaitement. L'évolution du comportement aussi a bien été retranscrit, la personnalité commence a changé dès l'instant ou Caesar se rend contre de la captivité de son espèce par l'homme qu'il a beaucoup de mal a accepté. Caesar étant le 1er singe parlant j'avais peur que le sujet soit traité de manière différente par rapport a l'œuvre d'origine, du genre les scientifique qui lui apprenne la parole ce genre de chose et voir même qu'il y ai d'autre singes doués de la parole en même temps que Caesar, mais il n'en ai rien. Là encore le film s'en sort a merveille, Caesar sort un mot, LE mot signe de la révolte des singes face a l'homme, ce simple mot utilisé a longueur de temps par l'homme mais qui représentera tant pour les primates dans le futur (faisant partie de leur croyance) le "non" prononcé par Caesar tout en défiant l'homme face a lui qui jouait le "maître" face a l'animal. Caesar ne prononcera d'ailleurs que ce mot jusqu'à la fin, début du règne des primates. Même la psychologie de Caesar a été respectée, lui qu'on sait humain dans sa manière d'être, refusant de tuer tant qu'il peut l'éviter et puis a l'inverse rendu fou par la colère peut se montré totalement indulgent.
Bref, j'ai été totalement subjugué par ce film, à tel point que je m'en vais relire "La planète des singes" dès maintenant. J'espère qu'une suite de la même qualité verra le jour dans le futur, traitant la domination des singes sur l'homme et la manière dont ce dernier s'acclimate a l'esclavagisme et traitant aussi le développement de la civilisation des primates.
Snas
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le 13 déc. 2011

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Snas

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