Quelle bonne idée que “La Plateforme”. L’histoire se déroule au réveil d’un homme dans une cellule avec un vieillard. Comme pour le spectateur, il ne dispose dans un premier temps que peu d’informations, mais comprend que la prison est composée de très nombreux étages. Il voit d’ailleurs ceux d’en haut et ceux d’en bas. Par cet immense trou central, une immense plateforme de nourriture descend d’étage en étage pour nourrir les prisonniers. Au fur et à mesure que la plateforme descend, la nourriture vient à manquer et affame les prisonniers des étages inférieurs. Chaque mois, les prisonniers changent pourtant d’étage de manière aléatoire. L’idée est de leur faire comprendre que si chacun mangeait juste ce dont il avait besoin, la plateforme pourrait nourrir tous les prisonniers. Mais la nature humaine est bien différente des idéologies… Proche des univers “Cube”, “High-Rise” ou “Snowpiercer”, “La Plateforme” parvient à imposer son propre style et fascine. Malheureusement, au fur et à mesure que l’histoire avance, elle se dégrade en offrant de plus en plus d’incohérences et en nous plongeant dans un semblant de symboliques mystiques avec la petite fille alors qu’ils auraient simplement pu se contenter du cheveux sur la panna cotta.