La route des dingues.

Chasser en couple en voilà une belle activité qui montre la complicité de cet homme et de cette femme, enfin l'homme tient à un moment sa femme dans son viseur. Ce couple qui traverse les états unis en caravane ne s'entend plus, la seule chose qui les rapproches c'est les rapports bestiaux. L'homme prend sa femme pour son défouloir sexuel, le reste du temps il le passe à l'humilier et à boire. Il parle d'elle aux autres comme d'une femme qui a le feu au cul et la prend quand il en sent l'envie, qu'elle soit d'accord ou pas il s'en fout, de toute façon elle démarre au quart de tour. La rencontre avec un autostoppeur va ramener les rapports entre le couple quasiment à la normale, ils ne s'entendent plus mais tiennent encore l'un à l'autre dans les instants difficiles.

Il pèse sur ce film une grosse ambiance malsaine, l'autostoppeur est un braqueur qui flingue quiconque se trouve au travers de sa route. Cet homme joue avec le couple comme un chat s'amuserait avec une souris avant de la dévorer. Le film se déroule la plupart du temps dans la voiture, c'est un petit endroit qui oppresse un peu plus le spectateur, quand enfin les personnages en sortent on se dit que les choses vont enfin changer. Mais quand elles changent ce n'est que pour mieux revenir entre les mains d'autres dingues. Le couple les enchaine, ils n'ont vraiment pas de chance, ils ne croisent que des tordus, enfin c'est plutôt la femme qui attire comme un aimant les dingues, car elle est à chaque fois le déclencheur de tout. Elle le fait malgré elle, mais c'est elle le centre de tout est elle en subira les conséquences d'ailleurs, sa beauté est peut être bien l'un de ses problèmes.