La Crise
Un pitch pareil, ça fait rêver, mais vu que ce film n'est pas très connu, j'ai vraiment eu peur que ce ne soit une série B mal ficelée facilement oubliable. Et bien quelle bonne surprise. Le scénario...
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le 8 déc. 2015
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Vous savez a quel point les années 70 ont compté dans le cinéma de genre international, je ne le dirais jamais assez ! En partie, grâce a son audace et sa créativité, grâce a ses parti pris de mise en scène originaux et ses réalisateurs souvent inspirés. Biensur je ne parle que du meilleur de l'époque. et pour cela j'ai choisi de remettre en avant l'un des fleurons du genre. Un road movie cauchemardesque comme on n'en fait plus ! Avec "La proie de l'auto-stop", le réalisateur italien Pasquale Festa Campanile ("Le larron" "La grande bagarre") signe sans aucun doute l'un des plus efficaces films de psychopathes des seventie's, avec l'appui d'une bonne distribution. En tête d'affiche on retrouve donc "David Hess" ("La dernière maison sur la gauche") , auquel on ne pouvait confier que le rôle du dangereux auto-stoppeur pris par le couple à problèmes, joué par l'éclectique "Franco Nero" ("Companeros" entre autres...) et l'actrice française trop rare "Corinne Cléry" (" Histoire d'O", "Moonraker").
Certes, le thème central de cette histoire à surement servi d'inspiration au futur et non moins excellent "Hitcher" (1986) avec Rutger Hauer vu qu'on peut y trouver d'évidentes similitudes. Mais fort heureusement, les deux films sont tout de meme traités différemment, dans l'agencement des situations ou rebondissements. Le film de Campanile se concentre avant tout sur la virée sanglante d'un homme qui aime à jouer longtemps avec les victimes dont il a choisi de se servir et ce pour ses propres intérêts. Sans compter les morts qu'il laissent derrière lui, sur son chemin, avec ce désir permanent de tuer pour le plaisir et de faire assister à ses méfaits au couple qu'il manipule non sans une certaine déléctation.
Dans cette optique, le film va d'ailleurs souvent loin dans le développement des actes de violences jusqu'a un final tout a fait réjouissant.
Bref, je n'en dirais pas plus, sinon qu'il vous faut le voir tout simplement, pour ce qui reste comme un pur bijou du cinéma d'exploitation !
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Créée
le 19 juin 2015
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