L' Abomination.

La proie du diable est un abominable navet.
Tourné en plein dans la pandémie à l'été 2020, il ne sort que maintenant sur nos écrans, la période d'Halloween étant l'idéal, il faut bien le reconnaître, pour ce genre de film.
Les producteurs avaient certainement honte de le sortir avant au vu de la qualité calamiteuse de leur produit. Toutefois, c'est tout à leur honneur de le sortir sur grand écran plutôt que de céder à la facilité des plateformes de streaming.
Il n'empêche que cette merde du diable est épouvantable.
L'histoire est stupide et bordélique. On ne sait pas si c'est le Malin lui-même ou ses sous-fifres qui est à l’œuvre pour tenter "d'entrer" dans leurs victimes. Les démons se prennent pour des vampires maintenant à beugler à tout bout de champ "laisse moi entrer"...
On ne sait pas si notre jeune sœur novice étudiante (on ne sait pas trop où elle en est dans l'ordre religieux en fait) est la cible principale du diable (ou des démons).
On nous met une touche de féminisme (c'est dans l'air du temps donc ça fait bien), sur fond de culpabilité et de rédemption, on mélange tout dans le shaker et cela nous donne un infâme Garmonbozia indigeste.
Question frissons, Daniel Stamm se contente d'enchaîner mécaniquement les jumpscares sans proposer de scène vraiment inspirée. Au contraire !!! Il accumule les poncifs et ose même ressortir le bon vieux coup du trou de serrure !!! C'est inadmissible !!!!!
C'est tellement nul que Ben Cross en est mort dix jours après le tournage (paix à son âme).
Et dire que je suis allé le voir pour profiter de l'unique séance en VO de la semaine. Rayon film d'horreur, j'aurais peut-être dû me tourner vers Smile malgré la VF...
Qu'importe, j'espérais sincèrement passer un bon petit moment de frayeur, au lieu de quoi je me suis retrouvé devant une bêtise agaçante.
Le pire dans tout ça, c'est que ça se prend vraiment au sérieux !!!
La proie du diable ne renouvelle pas le genre, il l'enfonce...