Il s'agit là du second long métrage du réalisateur Edouard Bergeon qui avait signé "Au Nom de la terre" en 2019 qui avait fait 2 000 000 d'entrées sur un sujet tragique comme le suicide d'un agriculteur avec Guillaume Canet parmi les acteurs principaux.
Cinq ans après il récidive pour notre plus grand plaisir avec "La Promesse verte" , à nouveau ,le sujet est fort. Ce long-métrage coup de poing s'inspire du cas de la bioraffinerie Total de La Mède qui envisageait il y a quelques années une importation massive d’huile de palme pour son «carburant vert».
Le combat de Martin (incarné avec fougue et passion par Félix Moati ) est bien retranscrit et celui de sa mère pour le tirer de ce pétrin est fort bien interprété par Alexandra Lamy dans un de ses meilleurs rôles. Le drame de la déforestation en Indonésie et sur l'ensemble des forêts tropicales d’Asie du sud-est pour récolter et faire le commerce de l'huile de Palme nous interpelle tous il me semble et là avec "La promesse verte" on est au cœur du sujet, au centre de ce qui se trame et l'on assiste à l'impuissance des protagonistes devant la toute-puissance des lobbys de l’agrobusiness et de l’intérêt financier énorme que cela représente. "La promesse verte" m’a secoué et attristé car son final(sans bien évidemment vous le révéler ) me fait songer à David contre Goliath.
Je vous encourage vivement à le visionner.