À l'image de son homme-papillon, Mark Pellington joue à cache-cache avec le spectateur, noyant sous un déluge d'effets et de gros plans les longueurs et les lacunes du scénario : un mélange trouble et roublard de fiction et de fait-divers qui, très condensé, aurait pu faire un «X-Files» honorable. Reste un dénouement spectaculaire, enfin !
Clin D'oeil :
Le film est basé sur le livre éponyme écrit par le journaliste John A. Keel en 1975. Celui-ci s'inspire d'événements réels survenus à Point Pleasant aux Etat-Unis entre novembre 1966 et décembre 1967. Le journaliste se mit à avoir des prémonitions. Le 5 décembre 1967, il alerte les autorités qu'une catastrophe va se produire : à l'heure de pointe, le même jour, un pont sur la rivière Ohio s'écroule et fait 46 victimes.