Hitler avait un bon pâtissier.
Bien conscient de la polémique 'Bosch' qui n'a pas manquée de me faire sourire, c'est avec scepticisme que je me lance dans la vision de son fameux film La Rafle.
Sujet classique, sujet historique : La rafle du Vél D'hiv. Sur la forme et sur le fond, Rose Bosch ne nous propose rien de novateur. Pire que ça, elle rentre dans le poncif, appuyant chaque scène émotive de pathétiques coup de violons. La réalisatrice tien la main au spectateur, lui indiquant ce qu'il doit ressentir sur chaque scène. Quand il doit rire, quand il doit pleurer. Tout est factice de bout en bout, l'honnêteté et la puissance du sujet s'en trouvent littéralement évaporés.
C'est un ratage total, une manipulation infâme de son public, un film dont le seul but est de faire pleurer la ménagère. Malsain dans son intention, La Rafle dispose néanmoins de prestations d'acteur pour le moins satisfaisantes, ce qui ne suffit malheureusement pas à rehausser le niveau de ce simulacre de cinéma.
Film démagogue par exemple, le film de Roseline Bosch ne manquera pas de faire frémir la grande majorité des cinéphiles par son manque de finesse et sa médiocrité ambiante. Le point positif ? Le sublime gâteau d'Hitler en forme de voiture. Du beau travail de pâtissier.
Sur ce, Nazi que je suis, je m'en vais de ce pas vénérer l’édifice d'Hitler au fond de mon jardin.