Boule rageante
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Si Southpaw (La Rage au ventre en français, mon Dieu...) n'atteint clairement pas des sommets de subtilité et fait souvent penser à un long clip de 2h, il remplit parfaitement son quota de divertissement estival.
Mais divertissement de luxe grâce essentiellement à ce bon vieux Jake Gyllenhaal qui impressionne en montagne de muscle colérique à souhait, écorché vif en quête de rédemption. Si le rôle lui va comme un gant (clin d'oeil) et semble, il est vrai, un peu trop servi sur un plateau, c'est aussi parce que l'acteur sait insuffler à son personnage le juste équilibre en fragilité, force brute, fierté enfantine et amour parternel.
Sur ce dernier point, tout serait presque parfait si Hollywood ne nous ressortait pas à nouveau cet écoeurant portrait d'enfant parfait, étrange fantasme américain en décalage complet avec la réalité. Il faut la voir, la petite, soutenir son papa chéri, comprendre tout mieux que tout le monde, posséder un smartphone mais ne pas être le nez dedans toute la journée (!), être stoïque et philosophe... Hormis une scène magnifique où enfin elle explose et hurle sur son père toute sa rage, son personnage, bien trop lisse, désamorce totalement une partie de l'émotion dont elle devrait paradoxalement être le vecteur.
Southpaw n'est pas parfait et en fera sans doute grincer des dents plus d'un avec son côté cliché. Il possède plusieurs scènes à la limite de l'incompréhensible (la faute à un Forest Whitaker en roue libre dans une intrigue secondaire dont on se passerait bien) mais ne boudons pas notre plaisir : l'énergie qu'il dégage suffit à elle-seule le déplacement !
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Créée
le 22 juil. 2015
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3 commentaires
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