Difficile de rester neutre lorsqu'on s'apprête à voir le dernier chef-d'oeuvre Pixar et qu'on est contraint, sans avertissement, de se coller 20 minutes de court-métrage Reine des Neiges avant de voir le film. 20 minutes qui sont aussi une pitié tant il respire la médiocrité et le gagatisant.
L'intrigue ? Euh... si j'ai bien compris, c'est Noël, et Elsa et sa soeur Rousse Sexy sont tristes parce qu'elles n'ont pas de tradition familiale de Noël. Alors Olaf, le bonhomme de neige relou, accompagné de l'élan Chiant (à la réflexion ça doit pas être son vrai nom), font le tour du pays (ça va, ça fait peut-être 1,5km²) pour demander à tous les habitants ce qu'ils font à Noël. Sauf que vu qu'ils sont débiles, ils foutent la merde, mais grâce au pouvoir de l'amitié (qui est aussi l'esprit de Noël ainsi que le fondement du pouvoir autocratique d'Elsa, qui règne sur tout ce pays auquel elle a lavé le cerveau), tout est pardonné.
Le tout agrémenté de chansons nazes (dont les paroles se traduisent par "je décris mot pour mot exactement ce que je suis en train de faire"), avec des soeurs toujours plus faméliques (au passage, Elsa ressemble ici plus à Maléfique qu'à une princesse Disney) et des personnages secondaires toujours plus insupportables. Le mot d'ordre semble être "les gosses sont des crétins, donnons-leur des personnages au QI de concombre de mer et ça ira bien". Elsa chiale, parce que l'évolution du caractère qui a eu lieu dans le premier film semble avoir disparu, et on apprend que les deux soeurs étaient en fait quand même en contact la majeure partie de leur vie et que donc les enjeux du premier film étaient de la poudre aux yeux (en vrai c'est juste du retcon facile pour faire fondre le coeur des fillettes).
Heureusement, après, ce fut Coco, et ça c'est bien.