Entre désir incestueux, sexualité muselée et psychose se dévoile l’inquiétante étrangeté d’un microcosme sadien. Mise en scène oppressante.
Un film insolite qui rappelle le climat de « Suspiria » : ambiance gothique si on définit le gothique comme un art de la transgression ) Que ce soit à travers ce lieu d’enfermement féminin sinistre à souhait, étrange, insolite ou dans l’exploitation des situations. Celles rencontrées par ces jeunes filles qui relèvent de la transgression des limites, la rencontre avec l’exercice d’un pouvoir tyrannique associé à la sujétion, au sadisme. Il laisse filtrer l’équivoque et ménage bien le suspense jusqu’à la fin. La Résidence s'apparente à une forme de parabole du fascisme de l'époque. Cela se vérifie sans doute à travers le muselage de ces jeunes filles sous une forme de dictature, d’avilissement sous le joug d’une autorité implacable.