Western révisionniste sortie dans notre cher pays pour l'été 1993 sous le titre de Posse La Revanche de Jessie Lee, produit par PolyGram Filmed Entertainment & Working Title Production pour un budget de 10 millions de dollars narrant l'histoire d'un groupe de soldats de la 10ème de cavalerie en 1898, qui sont tous trahis par un colonel corrompu, lors de la guerre hispano-américaine. Ils se réfugient avec une cargaison d'or dans la ville natale de leur chef, Freemanville. La bande de Jessie Lee, un pour tous, tous pour un est composé de Ti J, Weezie, Obobo, Angel & Marchand de sable. Posse est interprété & réalisé par Mario Van Peebles (New Jack City, Middleman) fils de la star de la Blaxploitation, le scénariste, réalisateur, compositeur, producteur & monteur américain Melvin Van Peebles (Sweet Sweetback's Baadasssss Song) qui fait également une apparition et interprète la chanson Cruel Jim Crow (Posse Don't Play That).

Au casting d'anti-western, Stephen Baldwin (Liens d'acier, Le Prix de la vérité : L'Histoire vraie de Graham Staines), Billy Zane (Critters, Titanic), Tiny Lister, Jr (Cadence de combat, Zootopie), Big Daddy Kane (My Name Is Nobody, Suspicions), Reginald VelJohnson (Crocodile Dundee, Turner et Hooch), Tone Loc (Ace Ventura, détective chiens et chats), Blair Underwood (Juste Cause, Longlegs), Robert Hooks (Que vienne la nuit, Passager 57), Richard Jordan (L'Âge de cristal, Timebomb), Salli Richardson-Whitfield (Biker Boyz, Black Dynamite), Pam Grier (Black Mama, White Mama, Simetierre : Aux origines du mal), Woody Strode (Le Sergent noir, Mort ou vif), Isaac Hayes (New York 1997), Charles Lane et le célèbre scénariste/producteur Stephen J. Cannell.


Distribution de récompense !


Un vieillard raconte l'histoire oubliée des Noirs des Etats-Unis à la conquête du Far West. En ce temps-là, Jessie Lee, un soldat de couleur, las des humiliations que lui faisait subir à Cuba le colonel Graham, décide de rétablir son honneur à coups de revolver. Il pulvérise donc les gardes du jeune colonel, qu'il laisse baignant dans son sang. Bien entendu, un tel exploit ne lui vaut pas les faveurs du gouvernement. Jessie Lee devient un fugitif activement recherché par les autorités. Entouré de ses compagnons d'infortune, il regagne les Etats-Unis, caché dans un convoi mortuaire, et entreprend une brillante carrière de hors-la-loi...


Si tu dois tirer, tu tires ! Le bluff, tu gardes ça pour les tables de poker !


Adaptation libre sur les Buffalo Soldiers déserteurs du 10e régiment de cavalerie de l'armée américaine, qui a connu un petit succès commercial, rapportant plus de 18 millions de dollars au box-office américain. Les westerns ont rarement témoigné de l'importance des Noirs américains dans l'histoire de l'Ouest. Un bon western moderne en hommage de la fin du siècle dernier, une belle histoire de rédemption avec un fantastique casting de jeunes loups, Van Peebles, Baldwin & Zane en tête. Justement, le borgne Zane amusant dans l'erreur de montage du final, avec ou sans son cache œil. Malgré un scénario assez répétitif avec de bons dialogues, cette chevauchée de vengeance réserve tout de même, dans des décors mythologiques, de solides scènes d'action. L'épopée pétaradante de Van Peebles en impose dans sa mise en scène de batailles, flashbacks et duels. La frénésie du montage bouscule constamment le spectateur, Mario emballe ce western avec de bien belles scènes mettant en avant la complexité de son personnage et renoue avec la magie des grands espaces de l'Ouest américain sur la musique du compatriote Michel Colombier et les chansons de Rhythm & blues. Le générique de fin mélange des scènes de Posse à deux vieux westerns de 1939 ; The Bronze Buckaroo / Harlem Rides the Range de Richard C. Kahn avec Herb Jeffries et des photos d'époque. On finit en plus avec des scènes de Strode dans Il était une fois dans l'Ouest...


On se retrouvera tous un jour, en enfer !


Quand tu y seras, dis bien que c'est Jessie Lee qui t'envoie !

Créée

le 28 sept. 2024

Critique lue 19 fois

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HITMAN

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