Fuck the Jocks

Tout d'abord, je m'attendais à regarder The Comebacks et je me suis retrouvé bêtement avec The Benchwarmers. Je l'aurais quand même regardé, rien que pour l'apparition de Terry Crews (assez drôle encore, comme d'habitude).

Je n'ai jamais vraiment défendu Rob Schneider mais, là, dans un rôle enfin normal, il est assez excellent et c'est une excellente surprise. David Spade est pas mal, Jon Heder, je n'arrive pas à le supporter, Jon Lovitz est vraiment bon et Amaury Nolasco est vraiment drôle. Le tout est dirigé par Dennis Dugan, un excellent réalisateur, qui malheureusement, a presque toujours des mauvais scripts, dont celui-ci écrit par les non-talentueux Nick Swardson et Allen Covert. Nick Swardson est exécrable dans ce film, et le personnage du robot joué par Doug Jones est un peu ridicule. C'est dommage. Le plus dommage est le fait que Rob Schneider est en fait un excellent acteur mais qu'il gâche son talent à faire des caméos pourris le plus souvent dans des pochades d'Adam Sandler, parfois bonnes, parfois nulles.

Mais attention, ce n'est pas non plus la surprise de l'année, c'est juste surprenant (très). Tim Meadows et Molly Sims étant en plus carrément massacrés au montage, ce film est une comédie commune sans aucune utilité autre que de passer 80 minutes (seulement, et c'est bien comme ça) sympathiques...