"La grande giclée", "La voisine est à dépuceler", "Bien au fond du p’tit trou" font partie de la délicate filmographie de Pierre B. Reinhard, pornographe prolifique qui fit une pause du X en pénétrant sans retenue l’autre univers lettré d’un cinéma plein de style : le Z. Avec un budget maquillage très serré et les acteurs porno Laura Clair et André Kay en tête d’affiche, il est rassurant de savoir que ce fut son seul fait d’arme. Parce qu’en plus d’être mal fichu LA REVANCHE DES MORTES-VIVANTES est un nanar très frustrant. Frustrant parce que quand c’est chaud on change de plan, hop, on te montre des gens qui parlent comme des demeurés alors que tu matais tranquilou des gens tout nus prêts à mélanger leurs corps et leurs sexes brûlants. Et quand la caméra tourne pour foutre les chocottes, paf, t’es mort de rire. Tout est pitoyable, la distribution, la mise en scène, le montage, les dialogues, le twist final. Sans déconner, vous êtes sûrs qu’il n’y a pas quelque part les bobines contenant la version pornographique qui donnerait un peu de sens à tout ça ?! Non ? Bon… Alors même si ça mordille, que ca supplie, que ca gicle, que le blu-ray de Le Chat qui Fume est une édition extended à la restauration excellente, il est difficile malgré ma sensibilité exacerbée de trouver un truc excitant dans cette franchouillarde aventure.