Après Truck Turner Jonathan Kaplan réalise la route de la violence,film dans lequel un jeune militaire de l'armée de l'air se reconverti en routier. Seulement pour se voir confier des chargements à transporter il faut aussi charger des cartons de cigarettes de contre bande. Le jeune homme intègre refuse catégoriquement de se livrer au trafique, c'est le début des ennuis. Le scénario du film est on ne peut plus mince, c'est une série B fauchée à l'image jaune pas très belle et aux cadrages quelconques. Le montage lui aussi n'est pas très bien fait, on coupe à la hache, on passe d'un truc à l'autre sans vraiment comprendre pourquoi ni comment. C'est une constante dans le film, il manque tout de même pas mal de scènes semble t'il, car après avoir vue une poursuite en camion, la scènes d'après passe directement à un contrôle routier dans lequel le conducteur et son complice son planqués dans la remorque, ils semblent avoir tendu un piège à leurs agresseurs, mais comment? Ça reste un vrai mystère. Si on ajoute à ça un comportement des personnages débile, car oui ils sont bien souvent débile, on comprend l'histoire mais il manque pas mal de pièces. Pour preuve Carol Joe le personnage principal vient de se faire rouler par l'ancien pote de son père, mais c'est sans hésiter une seconde ni vérifier le changement qu'il se propose de lui confier que le jeune homme accepte de traverser les états unis, il va une fois de plus se faire berner. Sur son parcours le jeune homme demande à la radio ou se trouve le prochain resto afin de faire une pause, un routier sympa lui dit à 2km, une fois là bas Carol Joe connait tout le monde même la serveuse. Et tout le long du film ce personnage se fait berner de la même manière, ce n'est plus de naïveté mais de la vraie connerie.


On est clairement dans une autre époque puisque la compagne de Carol Joe boit tranquillement des bières tout en se sachant enceinte, c'est bien la chose la plus choquante et violente du film. Certaines cascades ne sont pas dégeu pourtant. Parmi elles il y a celle du routier qui monte sur sa remorque tout en roulant pour s'accrocher à celle-ci et tirer sur ses poursuivants. La fin aussi a une cascade spectaculaire en camion, mais c'est trop maigre pour convaincre et pour rendre le film un peu plus passionnant. Tarantino cite ce film dans boulevard de la mort, il n'y a pas cascades énormes. Des passages amusent, enfin c'est surtout par leurs obsolescences, le moment ou l'on voit des plans de camions avec les commentaires des routiers qui sont censés les conduire m'a fait penser au film Cars. L'obstiné Carol Joe finira par remporter la partie, mais il y laissera un certain nombre de plumes.

Heurt
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le 6 mai 2017

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