Le domaine des dieux
Ouch, quand un metteur en scène qui n'est clairement pas fait pour tâte de la comédie ça fait mal ! La comédie est surement le genre le plus difficile, traiter ça à la légère ça ne pardonne...
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le 20 janv. 2021
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Le fiasco de ce film de Delannoy marque le début d'une funeste décennie pour Pierre Fresnay. Il en avait, du reste, parfaitement conscience, comme il le note dans un recueil d'entretiens accordés à François Possot, et publié après sa mort: "Fresnay par Fresnay et Possot". J'en conseille vivement la lecture aux admirateurs de Fresnay.
L'histoire est assez incongrue : un publicitaire de renom veut relancer la fameuse route napoleon, avec force tapage médiatique et crochets radiophoniques.
Un bled est arbitrairement choisi, alors que l'empereur n'y a jamais mis les bottes, pour des raisons futiles.
Fresnay y est étonnamment mauvais, se caricaturant lui-même dans le genre bougon. La réalisation est brouillonne, et l'impression qu'on garde du film est celle d'une trépidation permanente, un maelström de bruit et d'agitation qui ne mène à rien.
Créée
le 12 sept. 2019
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le 20 janv. 2021
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