J'ai trouvé assez fantastique d'avoir une visite guidée de Berlin en 1948, connaissant bien les lieux maintenant. Le deuxième point intéressant était ce tableau de la décadence de l'armée sensée surveiller la ville occupée. Marlene Dietrich est plus en retrait que dans ses premiers films, j'ai quand même été surpris de son apparence à 47 ans. C'est un comble de la voir jouer une ex-partisane du nazisme et tendre sa main au Führer pour une opposante de la première heure au régime d'Hitler.


Quand on voit les enfants qui apprennent de nouveau à jouer, c'est comme si on assistait à la suite du film "Allemagne année zéro" de Rossellini sorti la même année, où l'on voyait des enfants dans les décombres ayant perdu toute valeur.

Ce qui m'a plu aussi c'est le passage d'une apparente histoire d'amour à finalement une chasse à l'homme. Tout ce qui semblait de façade dans la première partie est en fait essentiel à la fin et ce qui semblait vrai était joué.

En le regardant de nos jours, c'est comme s'il y avait deux films en un. Le documentaire et la fiction.

Tchazzy
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le 6 nov. 2024

Modifiée

le 6 nov. 2024

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