Chapitre central de sa trilogie cannibalique placé entre « Cannibalis au pays De l’Exorcisme » et « Cannibal Ferox », le réalisateur italien Umberto Lenzi compile l’utile à l’agréable en inscrivant son récit au cœur d’une Nouvelle-Guinée à la fois effrayante et fascinante, son paysage forgeant l’amour que chacun peut exprimer face à la Nature. S’inspirant assez librement du célèbre massacre de Guyana du 18 novembre 1978, il marque les esprits par sa force de caractère mais aussi et surtout par son sens de l’esthétisme lui-même excessivement accaparant. Car en plus d’être bien écrit, « La Secte des Cannibale » offre une vision affolante de ce qu’est l’amour, l’érotisme et le gore au cinéma. Entre persévérance, trahison et faux semblants, personne ne vous entendra crier dans ce poumon de la terre aussi sauvage qu’hautement imprévisible.