Au cœur des brumes suédoises et leurs superstitions, intolérance et cruauté auront raison de l’innocence. Amour rebelle d’une sauvageonne.
L’histoire est assez banale mais plutôt bien traitée. Ce n’est pas un film du genre fantastique. C’est même plutôt poétique parfois. (Marais, roseaux, sables mouvants, forêts et bêtes nocturnes) On est plongés en revanche dans un monde un peu rude, où dominent les superstitions, les tabous ancestraux. Mais aussi la cruauté et l’intolérance des hommes. La sorcière incarnée par une sublime Marina Vlady est à la fois victime rebelle, insaisissable, bouc émissaire dont le cœur chavire pour un bel étranger ( Maurice Ronet)