L'affaire Maureen Kearney

Sauf que Luc Oursel est juste sanguin mais n'est pas coupable, vu que l'affaire garde ses zones d'ombres même après sa mort par crise cardiaque. Puis on soupçonne Henri Proglio ou du moins un de ses intermédiaires, d'avoir fait agresser Maureen chez elle pour l'intimider car elle voulait lancer l'alerte.

Il est aussi sous-entendu que Anne Lauvergeon soit dans le coup très implicitement car elle ne dit pas tout (peut-être veut-elle récupérer son poste à Areva). D'autant qu'elle est aussi pas toute blanche.

Maureen est aussi accusée d'avoir imaginé un viol pour "faire l'intéressante" et attirer l'attention sur l'affaire. C'est là que le film bascule sur le film judiciaire pour dénoncer les pressions politiques et la lenteur de la Justice française.

De victime en 2012, Maureen est ensuite accusée de mentir en 2013, est condamnée à 5 mois car elle n'arrive pas à prouver correctement qu'elle a bien été bâillonnée et violée chez elle par un cagoulé au service de Proglio ou ses intermédiaires pour l'intimider.

Faut dire que l'adjudant Brémont la croit menteuse et la juge se moque d'elle au tribunal. Le film prouve encore une fois que la Justice ne croit pas les violées facilement, et que les forces de l'ordre sont souvent biberonnées aux cas d'accusations mensongères ultra-médiatisées aux États-Unis (alors qu'on est en France où les mentalités et le système judiciaire est différent et ne "récompense" pas les victimes).

Il faudra un nouvel avocat et l'intervention d'une gendarme femme pour que Maureen fasse appel en 2017 et prouve qu'elle n'avait pas menti : elle a bel et bien été agressée chez elle sur fond de magouilles sur Areva.