Jean Becker, vous vous souvenez ?
Mais si. Un été meurtrier, Les enfants du Marais, Elisa, et dernièrement "Deux jours à tuer" avec un Albert Dupontel plus grandiose que jamais dans ce rôle de « sans cœur » qui lui va à merveille.
Tout commence par le chapitrage du DVD. Je regarde Dom et lui dit "Et bien, la BO est déjà pas vendeuse". J’apprendrai au générique de fin qu'il s'agit d'une oeuvre de Laurent Voulzy. Je n'ai rien contre le compositeur au pull jaune (rencontré dans un magasin de musique de Pigalle) mais les bouquets de fleurs de marie galante, c'est bien dans son bain, dans une période love, … Mais dans un film, ça ne donne pas beaucoup de relief à l’ensemble.
Alors, peut-être que ce n'était pas le moment; peut-être que je suis finalement dans une période à voir des films en noir et blanc sous-titrés en tchétchène mais là, je dois malheureusement utiliser le terme. J'ai trouvé ce film niait. Et ce n'est pas de guetté de coeur que je jure aussi durement ce réalisateur qui m'a procuré de belles pauses champêtres dans des décors bucolique mais là Gérard (Depardieu) me faisait penser à Obélix (extrêmement simplet dans son interprétation) pour un scénario à l'encéphalo plat.
Bref, c'est avec déception que je mets une note de 1/10 pour ce film dégoulinant de bons sentiments sans aucune subtilité.