2 avis -
ETIOUN -
(...) Parce qu’à trop jouer la carte d’un réalisme radical, Bercot commet une faute. Son message se perd et on finit par ne plus savoir si elle tend à l’universel où si elle veut juste nous raconter un parcours, parmi d’autres. Celui de Malony, plus sauvé par la rencontre avec Tess que par les adultes pourtant présentés comme centraux. Et tant pis pour tous les autres jeunes qui n’auront pas la chance de trouver l’amour ? (...)
GEORGESLECHAMEAU
(...) Par contre, Magimel et Deneuve, quoi.
Les deux acteurs maîtrisent tellement leurs personnages, qu’ils finissent par faire en sorte que le film soit centré sur leurs ressentis. Les deux moments ou ils interagissent l’un avec l’autre paraissent ainsi, être les véritables climax du film… Cela implique qu’en termes d’empathie, c’est autour d’eux et de ces deux échanges, que s’est façonné LA TÊTE HAUTE. Assez paradoxal; cela incite du coup, à se demander qui, quel est le sujet du film;
Ne s’agirait t-il pas de constater l’empathie destructrice qui peut se manifester malgré tout professionnalisme – empathie re-jaillisant à travers le vécu, ou la sensibilité de l’autre ? C’est finalement cette interprétation et l’émotion transitant via ces deux scènes de 3 minutes qui me font reconsidérer un peu plus positivement le film.
L'intégralité de ces deux avis, sur Le Blog du Cinéma