La Tour par Cellophane

Au départ, j’étais parti pour être LE mec qui allait aimer ce film et le défendre.

C’est vrai, peu de moyen, des acteurs plus ou moins amateurs visiblement, ça donnait un côté vrai, immersion totale…

Et puis la découverte de ce « brouillard noir », intrigant, intéressant…

Sauf que voilà, on n’aura pas vraiment d’explication sur ce truc noir, facilité, quand Robert Charles Wilson s’embête à trouver une raison intéressante dans Spin.

Et donc, de la situation intéressante, on passe à l’étude de mœurs sur « que deviennent les gens dans ce cas-là » ? Ben depuis le Fléau, Dôme, je sais plus quel livre de SF, on en a vu des paquets, des histoires de gens devant se réinventer et réorganiser, bloqués dans un environnement…

Et là, pas de surprise.

Bien fait, dans la qualité de l’image qui s’effrite avec le temps, les visages, les vêtements…

Mais pas de surprise, d’originalité ou de réel intérêt sociologique…

Oh là, là, on se regroupe par ethnie, il y a des clans, des dealers…

Mais en plus, personne ne cherche réellement de solutions pour sortir, on ne craque pas vraiment…

Pire : on n’a aucune idée de comment les gens survivent 5 ans sans eau ni nourriture extérieure ! Dans un dôme enfermant des gens dans la nature, je veux bien, mais dans un immeuble qui marche avec de l’électricité venue dont ne sait où, j’ai du mal à croire qu’on puisse trouver de la nourriture pendant 5 ans…

Bref, idée de départ sympa mais trop fade, pas assez poussé, trop bancal…