Une vallée de larmes
C'est sans fin. Depuis que le monde est monde. Pour un bout de bidoche, un endroit pour dormir ou la voix tonnante d'un quelconque Messie. Cette goutte de sang inépuisable qui perle depuis des...
le 13 nov. 2014
42 j'aime
14
James Clavell n'est sans doute pas un très grand cinéaste mais c'est incontestablement un grand scénariste et un homme cultivé. Ainsi dans ce passionnant long métrage, on rencontre aussi bien une restitution bien comprise des analyses historiques d'un Machiavel (le capitaine joué par M. CAINE a tout à fait l'esprit et le sens politique d'un condottiere italien des "Histoires Florentines" ) mais l'on peut aussi admirer quelques emprunts aux tactiques de combat montrées admirablement dans "Les 7 samouraïs" de Kurozawa. Le tout replacé dans le contexte des guerres de religion en Allemagne et une atmosphère sulfureuse de fin d'un monde.
Si l'on rajoute à celà un sens de l'onirisme indéniable, il ne reste plus qu'à se demander pourquoi cette œuvre talentueuse reste aussi étrangement oubliée.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes De l'usage des Sciences politiques, Inclassables ... et L'esprit d'une époque : les années 70
Créée
le 3 déc. 2011
Modifiée
le 2 sept. 2012
Critique lue 530 fois
12 j'aime
D'autres avis sur La Vallée perdue
C'est sans fin. Depuis que le monde est monde. Pour un bout de bidoche, un endroit pour dormir ou la voix tonnante d'un quelconque Messie. Cette goutte de sang inépuisable qui perle depuis des...
le 13 nov. 2014
42 j'aime
14
La vallée perdue commence comme Conan le Barbare : une immersion dans cet âge ancestral fondé sur la violence, où le rapport à l’autre se résume au viol, au fer et aux flammes. Encadrant le récit,...
le 13 nov. 2014
34 j'aime
10
Il y a des oeuvres qui même après plusieurs décennies continuent de faire parler d'elles à travers analyses, articles, référence ou hommages parfois à tort souvent à raison mais il y a un cas bien...
le 19 sept. 2014
26 j'aime
10
Du même critique
Lire « La société du spectacle » n'est pas chose aisée. Non pas que ce livre soit particulièrement difficile en lui-même, mais parce que cette difficulté tient à la nature même de son objet. En...
Par
le 26 nov. 2011
96 j'aime
17
"Je prétends que ceux qui condamnent les troubles advenus entre les nobles et la plèbe blâment ce qui fut la cause première de la liberté de Rome : ils accordent plus d’importance aux rumeurs et aux...
Par
le 2 déc. 2011
84 j'aime
30
Ce livre fut écrit il y a cinq siècles. Pourtant, chez tous ceux pour qui le mot Liberté a encore du sens et qui accessoirement savent lire, son actualité s'impose cruellement. Car si la domination a...
Par
le 27 nov. 2011
66 j'aime
2