Oeuvre séminale sur l'acte punitif, La Vengeance nous offre la révélation d'un cinéaste de qualité en la personne de Morsay, dont la mise en scène nous rappelle à la fois le cinéma sec d'un Friedkin, et les expérimentations visuelles d'un Jean-Marie Poiré des grands jours.
Mais la Vengeance, c'est aussi la révélation d'un duo d'acteurs au sommet de leur art. Soufflant le chaud et le froid tout au long du film, Morsay et Zehef s'imposent comme le nouveau couple glamour du cinéma français.
Les corps en mouvement se lient et se délient tout au long du film, qui finit par laisser éclater son message nihiliste : "La vengeance est un plat que je mange tout de suite". Pas étonnant que les Illuminati aient cherché à censurer ce cocktail molotov.
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