DISCLAIMER : SPOIL ET HUMOUR NOIR DOUTEUX
Moi et mon collègue après avoir vu la vengeance 2 nous sommes empressés de regarder les avis sur senscritique.
Nous avons été déçus de voir que le film a été essentiellement critiqué par des cinéphiles sans culture internet (sans doute des boomers), du coup en tant que jeunes dans la vingtaine issus de la culture internet nous allons donner notre avis.
Introduction à notre critique, et critère de jugement.
Tout d'abord ce film n’a rien à voir avec le un qui était selon nous génial (sans la prise en compte du message de fond) en effet rien que le titre n’as rien à voir avec l’intrigue (s’il y a une intrigue comme on le verra). Ce film révèle que le 1er n’a sans doute pas été écrit par notre cher Morsay et que ici il a mis sa stupidité au service de la réalisation et l’écriture du scénario alors qu’il devrait se contenter de la mettre au service de son jeu d’acteur si mauvais qu’il en devient génial. Nous nous servirons du 1er comme comparaison à ce deuxième volet.
Le scénario
Quand le 1er film mettait en place un scénario extrêmement simpliste mais cohérent avec au moins un fil conducteur, un début et une fin. Le deuxième lui par contre ne déploie pas de scénario cohérent. On suit tout au long du film une dizaine de protagonistes que l’on “découvre” petit à petit (mention spécial au skins heads StarCraft Pro Gamer à cheveux qui recrute plus vite qu’uber eat quand ils ouvrent une nouvelle ville qu’on découvre à 10 minutes de la fin).
Bref 15 intrigues se mettent en place du début à la fin et n’aboutisse jamais (Amanda retrouve t-elle sa voiture et ces 5 milles euros, comment a t-elle trahi Cacahuète, que sont devenu les personnages qui veulent s’en prendre à Morsay et ses frères, les skins heads parviennent ils à se venger, qui à tiré sur le type à l'hôpital et pourquoi Morsay aurait 300000 euros en cash dans une sacoche, comment fait il pour les loger dans la sacoche, pourquoi cherche t-il un travail alors qu’il pourrait facilement vivre de rente grâce à son “patrimoine économique”, quelles sont les motivations des policiers Eco+ qui semblent être de mèche avec les types du bloc 3, et on en passe...
Il semblerait que l’intrigue globale tourne autour de la recherche de “plan meuf” de Morsay le quarentenaire.
Le message ?
Désormais nous allons parler du message de fond. Quoi qu’on en pense, même si selon nous le message anti-France du premier opus semblerai juste lui permettre de se placer en tant que victime, au moins il y avait un vrai message de fond. Là, on peine à trouver un message, comme on l’a dit, il semblerait que Morsay qui tarde à trouver l’âme soeur soit obsédé par les femmes. Ce qui peut laisser penser que “baiser” est un objectif de vie. On pense d’ailleurs que le personnage qui a le plus de succès auprès des femmes est un harceleur attardé … Il s’agit d’ailleurs sans doute du personnage qui a le plus de chromosomes dans cette histoire. Sans parler du fait que l’intégralité des prétendantes (que Morsay trouve pleinement à son goût) sont physiquement comme qui dirait “éclaté sur le carrelage" ...
Les personnages
Alors déjà pour commencer, il faut placer Morsay dans son contexte, issue du milieu web français, il n’a pas hésité lors du premier film à intégrer des personnalités de son milieu, Cortex, Alkpote et surtout Zehef. Dans la Vengence 2, on notera qu’il n’y a plus aucune célébrité (On excusera évidemment Cortex qui était sans doute trop occupé à “briser les jambes de booba” comme il se plaît à le dire dans ses vidéos). Le casting est presque intégralement constitué de figurants cinquantenaires censés représenter la jeunesse des banlieues, la police, et la population excepté les très crédibles skins heads sans doute puceau au vue de leur poussée d’acnée et de leur coupe de cheveux gras. Tout ceci ne serait peut être pas un problème si les personnages vraiment importants comme Morsay et Zehef était le centre de l’histoire comme dans le premier film. En effet, Zehef apparait moins longtemps à l’écran qu’un arbitre de touche de ligue 2 lors d’une diffusion de match à la télé. (Sans compter que lors de la scène finale du premier film Zehef a abattu un ex-policier d’une balle dans la tête sans pour autant n’avoir eu aucun souci de justices). Bref on a finalement suivi l’histoire tragique de Cacahuète qui est le personnage le plus développé et le plus récurrent au cours du film.
Le montage et la production
Parlons encore du 1er, dans le 1er le montage ne nuit pas au récit et au rythme. Ici dans cette “suite” on remarque une amélioration du matériel, visible à l'écran lors des différent faux raccords qui font le charme de ce genre de film mais ces différentes amélioration sont gâchées par le montage “sur-cuté” et les passages en accélérés qui nous donnent envie d'avaler une boîte de doliprane suivi d’un carafe remplie à rabord de café bien serré.
En terme de musique Morsay est fidèle à lui même et nous régale de ces rap (slam ?), “Morsay rachète la planète Plutot” enfin on est habitué, pour ce qui est du son rien n’est particulièrement gênant si ce n’est le couinement d’une loutre lorsqu’il sauve son ami d'une perquisition certaine.
Les scénes d’actions
Il s’agit d’une des parties les plus importantes selon nous en effet ce qui a participé au développement correct du film était les scènes d’action conséquentes du films, scènes de bagarres, de poursuites, les insultes à mourir de rires, les fourberies… Tout ca est absent du films au profit d’une parlotes incessante et de monologues interminables (mention spécial à toute la scène de l'hôpital).
Là ou dans le 1er films lorsque qu’il croise des skins heads le pénalty dans la bouche des opposants est immédiat ici lors de la rencontre avec les “skins heads” proférant moultes injures racistes volées au père Le Pen les interlocuteurs se lance dans une joute verbale Toys’r’Us “Agneugneu je vais chercher mon copain” “Agneugneu c’est pas bien de voler les sacs des femmes” “Agneugneu tu pus de la bouche” "Agneugneu ta gueule" ect… Se clôturant par une la seule bagarre du film qui est tristement soft qui nous fait regretter les vrais bagarres du 1er ou Morsay ne retenait vraiment pas ces coups.
Morsay a-t-il perdu ces couilles ?
Les dialogues
Bon nous allons encore faire une comparaison au premier. Lors du premier, on a pu noter que les dialogues étaient maladroits certes, mais qu’ils semblaient quand même écrits. D’où la fameuse punchline, “la vengeance est un plat qui se mange tout de suite” qui sont à mourir de rire placé dans le contexte du film et prononcé avec un sérieux déconcertant. Ici, les textes sont affreusement pauvres, et maladroits (sans compter Cacahuète qui fait preuve d’un retard mental certain). La spontanéité nous a quand même apporté des moments drôles “il m’a volé mon sac à mains, aidez le, euuuh aidez moi” puis le “paye moi un café. Va te faire enculer”, mais à part ça, le reste est juste génant aussi bien pour l’intrigue et le déroulement du film que pour le spectateur qui doit cacher son malaise tout au long du film.
La durée
Cette partie va être très courte (comme le film), il ne dure même pas une heure et c’est bien le problème car pour développer toutes les intrigues mises en place, il faut au moins doubler la longueur du film. Là où le premier durait presque deux heures et passait plutôt vite, celui-ci semble en durée trois fois plus long tellement il est ennuyant. Peut-on se contenter d’une fin où Morsay se réjouit de danser entouré de cageots ?
Le jeu d’acteur
On va faire court pour cette partie le problème principale du jeu d' acteur est dû à leur crédibilité là ou dans le 1 les figurants jouaient mal mais était drôle et certains vrais acteurs jouaient “correctement” ici comme dit précédemment nous avons affaire à seulement des figurants (ces amis ?) qui sont mauvais avec un problème de casting (dans le 1er les skinned ressemble bien à ce qu’ils sont malgrés leur débilisation alors qu’ici le seul le trait physique justifiant que les ados boutonneux des skinned est le fait qu’ils sont blancs)
Les décors
En ce qui concerne les décors dans le 1er nous avions des lieux et plans différents notamment la sortis de prison, le refuges des skins heads et surtout un vrai tribunal ici seulement 3 lieux se succèdent, La cité, le parking et un Mcdonald lieu idéal pour toute vos rencontres et trahisons, le reste des lieux est juste anecdotique.
Le meilleur exemple est la différence des lieux lors des fameuses courses poursuites entre Morsay et les forces de l’ordre là où dans le 1er Morsay se déplacer dans moulte paysages ici il fais juste le tour du parking telle une Dacia Logan cherchant une place sur un parking bondé d’un supermarché de zone industriel un samedi après-midi de décembre.
Conclusion :
Ce film est un bordel qui n’a ni queue ni tête. On notera quelques points positifs qui nous ont régalés :
- Amanda la femme la plus crédule du monde à qui ca ne fait presque ni chaud ni froid de perdre sa voiture et 5 mille euros en moins de 24 heures.
- L'agression verbale directe lors du RDV d’Amanda au Mcdonald.
- Le flic asthmatique et son masque de ski.
- Le fait que Morsay se trimbale avec 300 000 euros dans une SACOCHE (c’est le prix d’une villa).
- Amanda séduite par Cacahuète (qui a profité de la liquidation des stocks de chromosomes Leader Price en promotions de ces géniteurs) et sa technique de demander à prendre un café 72 fois par jours.
- Le fameux “paye moi un café”, “va te faire enculé”.
- Le skin roukmout, sa fuite légendaire et son Come-back avec pour excuse “je suis partit chercher une arme” (probablement l’arc magique héritage des elfs gnome de la nuit sur world of warcraft).
- Les skins heads défigurés (on dirait des schtroumpf) après les deux calottes de Morsay
- La danse millénaire de morsay digne de JCVD dans le film kickboxer et sa fierté d’être entouré de thons.
- Les flics qui volent les chaussures elles même déjà volées …
- Zehef et son “circulez de là” …
- Le perchiste à peine caché dans champ …
Et surtout le meilleur pour la fin, la scène du date de Amanda et Cacahuète et le micro posé en plein milieu de la table et de notre champ de vision.
Bref, malgré ces très bonnes scènes, les grands fans (et connaisseurs) que nous sommes ont été déçus par le manque d’investissement dans ce film.