RDA, Stasi, contrôle permanent de tout et surtout des intellectuels, qui sont toujours suspectés de préparer un mauvais coup ou leur fuite à l'ouest.
La séquence d'ouverture nous donne tout de suite le ton de la narration, nous découvrons Wiesler (joué par Ulrich Mühe), glacial, tranchant, l'homme-machine rompu à la détection des mensonges et à la traque de l'ennemi politique. Devant une classe attentive de futurs agents du renseignement le montage alterne entre des images d'un interrogatoire et son enregistrement qui résonne dans l’amphithéâtre. Le "cours" est ponctué par les remarques techniques de Wiesler qui montre avec une efficacité redoutable le comportement psychologique des ennemis de la RDA...et la manière de les rompre pour obtenir cette fameuse vérité si importante à la construction de la République Démocratique d'Allemagne.
L'évolution de la narration nous montre cependant que cet homme-machine a des sentiments. Sentiments qui pourrait même nuire à l'équilibre du système qu'il s’exerce à défendre...