Plus de 700 jours à se cacher dans un minuscule appartement pour survivre.
C’est ce qu’a vécu la famille de Tauba à Paris durant la Seconde Guerre mondiale.
Ce film retrace leur histoire et ne vous laissera pas indemne.
Ce huis clos extrêmement anxiogène et claustrophobique m’a totalement happé. L’atmosphère y est lourde et oppressante du début à la fin, à tel point que chaque instant, chaque symbole à l’écran prend une importance majeure.
L’imprégnation est telle que j’ai vraiment eu la sensation de partager leur peur, leur espoir, leur joie aussi. Ça m’a profondément ému.
D’autant plus que la bande-son qui accompagne ces moments est simplement magnifique.
J’étais en larmes durant la dernière partie du film, et la BO a directement atterri dans ma playlist Spotify.
Le casting est impeccable.
J’ai découvert Adeline d’Hermy, avec un jeu d’une justesse incroyable, et une Violette Guillon brillante.
Peu de dialogues, mais chaque parole a un poids symbolique, transformant chaque échange entre les membres de cette famille en un instant précieux, chargé de sens.
Pour finir, l’introduction est ultra efficace.
Une interview de la vraie Tauba, qui ancre immédiatement le récit dans le réel, et tout au long du film, des archives poignantes qui rappellent la véracité des faits.
LA VIE DEVANT MOI est un film extrêmement poignant sur la rafle du Vel d’Hiv.
Ses nombreux symboles, son ambiance suffocante, l’intensité des émotions et l’attachement que j’ai ressenti pour ces personnages en font une expérience essentielle, pour ne jamais oublier ce monde d’hier.
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