"La Vie parisienne" ou la définition du bobonheur
"La Vie parisienne" pourrait être sous-titré LE film que tout bon bobo se doit d'avoir vu avant de mourir.
Vincent Dietschy n'est pas un petit nouveau dans le monde des bobos car il avait dèjà signé il y a une quinzaine d'années le très rohmerien "Julie est amoureuse" avant de réaliser le joli "Didine" en 2008.
Mais là il parvient en à peine 36 minutes à accoucher du film parfait, cocktail merveilleux permettant d'accéder au bobonheur. Jugez plutôt : Valérie Donzelli co-scénariste, les géniaux Serge Bozon, qui confirme tout son talent d'acteur lunaire après "Je sens le beat qui monte en moi" *, et le fou-furieux Estéban, leader des Naive New Beaters et déjà aperçu dans "Les Lézards" **, au casting, une chorégraphie érotique délirante entre Estéban et la "comment c'est trop une bombasse" Milo McMullen sur le "Mars rendez-vous" *** de Jacno et Stereo Total...
N'en jetez plus, les bobos tiennent là leur Graal, les autres devront fuir absolument.
* http://www.senscritique.com/film/Je_sens_le_beat_qui_monte_en_moi/critique/15951793
** http://www.senscritique.com/film/Les_Lezards/critique/19637489
*** http://youtu.be/Hd_D7HihMCI