L'ignorance préserve de la peur.
Une histoire courte et simple sur la vie et la survie de différentes espèces animales.
Ce documentaire commence comme tous les autres. Un ensemble de belles images accompagnées d'une musique qui laisse rêveuse, et le tout enrobé d'une voix OFF qui donne plus de grandeur aux scènes. La première histoire est classique, surement déjà vue de plusieurs personnes amatrices de documentaires animaliers. Mais dès la suivante on a le souffle coupé.
En effet très rapidement le spectateur se retrouve dans des histoires qui le tiennent au siège. Les différents moments nous prennent aux tripes, que ce soit mignon ou violant. Le spectateur passe du rire aux larmes d'un coup. C'est en quoi la réalisation est bonne. Elle joue énormément sur l'émotion et les sentiments de son téléspectateur. Mais c'est ici que se pose également le problème.
D'un côté on nous présente des scènes absolument superbes, d'une qualité et d'une précision vraiment appréciable. Mais de l'autre le documentaire utilise les styles d'un film. Vous pouvez me dire que c'est plutôt un bon point car le spectateur est plus engrais dans le scénario, mais on a l'impression d'assister à un spectacle. C'est à dire que le spectateur a la sensation que les images sont manipulées pour donner plus de beauté à chaque scène.
Au niveau de l'histoire on reste dans du classique. Différentes narrations nous sont présentées sur des animaux déjà connus, ou presque. Elles ne sont pas toutes de la même durée mais on comprend bien que les images ne se commandent pas. Pour autant on ne se perd pas dans les méandres de la narration et François Morel (narrateur) nous installe cette ambiance de façon simpliste mais belle.
Le documentaire était suivi des coulisses du tournage qui donnent encore plus d’intérêt à l’œuvre. Notamment sur la performance des caméramans qui devaient être motivé pour obtenir des images aussi belles.
En somme La Vie Sauvage est un documentaire court et pas très original mais qui possède des scènes grandioses.