Soumise à disposition
Joanna Arnow est sacrément culottée et largement à contre-courant de la morale, davantage encore à l'époque actuelle, pour étaler à l'écran ses désirs de soumise à disposition. Le récit de son film...
le 8 mai 2024
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Le festival de Cannes a ceci de merveilleux qu'on entre souvent dans les salles sans avoir la moindre idée de ce qu'on va voir. On est la plupart du temps agréablement surpris, et quelque fois on s'ennuie ferme. C'est ce qui m'est arrivé en 2023, en découvrant à la Quinzaine ce film qui portait encore son titre originel, précieux et prétentieux à son image : The feeling that the time for doing something has passed.
Joanna Arnow se filme elle-même dans une succession de scènes dans lesquelles les personnages semblent réciter leur texte de façon automatique, un peu à la manière d'un Kaurismaki, la beauté des plans et la tendresse distante en moins.
La vie sans intérêt de l'héroïne s'écoule ainsi sous nos yeux : parents insupportables, vie en entreprise quelconque et surtout, le sexe. Ann multiplie en effet les rencontres charnelles masochistes sans que j'ai bien compris à quoi tout cela rimait. L'actrice n'est pas attachante, son personnage est une coquille creuse qui ne manifeste aucune sentiment.
Il y a peut-être un sens à tout cela, mais il m'a échappé.
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Créée
le 14 mai 2024
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