Après Le Nom des gens, que j’avais trouvé pas mal mais sans plus, j’ai été plutôt emballé par le nouveau film de Michel Leclerc. Jean-Pierre Bacri y est comme souvent époustouflant, dans ce genre de rôle qu’il affectionne (ou que les autres affectionnent pour lui, de toute évidence), toujours sur le fil, flirtant constamment entre le pathétique et le touchant, le mélancolique et l’amusant. A l’image du film tout entier. Malgré quelques petits défauts sans importance, un très beau film sur la solitude, le sentiment de solitude, les vies qui partent en couille, la "loose"... La musique mélancolique tout en finesse que Vincent Delerm a composée pour l'occasion sert parfaitement le film.