Moins efficace ce film de Guéridan.


Habituellement l'auteur se montre plus concis même quand il manipule de nombreux personnages ; son film choral est ici bien trop décousu, on a du mal à faire le lien entre les différentes histoires malgré des rencontres régulières entre eux. Les conflits ne se ressentent pas assez ; par contre les scènes vont parfois assez loin, et le tout est quand même assez trash sans pour autant sombrer dans le misérabilisme.


La mise en scène tient la route ; le réalisateur filme le sud avec chaleur malgré les drames qui s'y déroulent. La caméra suit très bien les acteurs tout en leur laissant de la place pour jouer. Le montage est bien rythmé. Les acteurs font du bon boulot. La BO est agréable.


Bref, un film qui se suit mais qui est faible de par un scénario un peu trop décousu.

Fatpooper
5
Écrit par

Créée

le 12 oct. 2020

Critique lue 180 fois

5 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 180 fois

5

D'autres avis sur La ville est tranquille

La ville est tranquille
Fatpooper
5

Une histoire de gens

Moins efficace ce film de Guéridan. Habituellement l'auteur se montre plus concis même quand il manipule de nombreux personnages ; son film choral est ici bien trop décousu, on a du mal à faire le...

le 12 oct. 2020

5 j'aime

La ville est tranquille
Alligator
5

Critique de La ville est tranquille par Alligator

Un Guédiguian qui tranche avec ceux que j'avais précédemment vu, par le ton résolument tragique que prend le récit. Ici, point de comédie enjouée et chaleureuse qui a fait le succès du cinéaste...

le 26 déc. 2012

2 j'aime

3

La ville est tranquille
titiro
1

Noirceur exagérée, imbuvable, et insupportable de bêtise.

Alors là, ça, c'est le genre de film à très vite oublier. Le genre de film qui fout en rogne quand on en sort. Robert Guediguian y va au bazooka pour enfoncer ses personnages et rendre le film...

le 2 mars 2012

2 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

120 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

107 j'aime

55