Une jeune analphabète, Liesel, recueillie par un couple d'Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale.
On remarque très vite que le rapport avec la mère est beaucoup plus froid qu'avec le père.
Rudy, jeune garçon au cheveux citron, l'accompagne pour son premier jour d'école. Très vite une forte amitié va se créer. Elle est appelée Dummkopf car elle ne sait pas écrire son nom au tableau, grande humiliation à la récré.
Elle apprendra à lire ainsi qu'à écrire grâce à son père. Celui-ci remarque qu'elle sert très fort un livre et chaque soir ils le lisent pour qu'elle progresse. Il lui fera par la suite un magnifique cadeau qui se trouve à la cave: un tableau noir avec l'alphabet où elle notera une ribambelle de mots.
Un soir, Max débarque à la maison. C'est un jeune homme juif qui va se lier d'amitié avec Liesel tel un frère.
Il lui offre un livre dont il a peint les pages pour qu'il soit vierge. Liesel reprend goût peu à peu à la vie.
Un sujet abordé sous un angle autre dont on a l'habitude: le regard innocent d'une enfant et narré par la mort. N'oublions pas que les livres étaient interdit et pourtant elle trouve une mine d'ouvrages qu'elle ira emprunter peu à peu. Avec les mots, elle a sauvé la vie de Max.
Des moments très émouvants: le papa qui joue de l'accordéon, la bataille de boule de neige, Liesel qui raconte une histoire et le Noël. Malgré ces temps difficiles, l'espoir est omniprésent. Un film très touchant et bouleversant.