La Voleuse de livres par Karim
Pour sa seconde réalisation sur grand écran, Brian Perceval s'attaque à l'adaptation du best seller la voleuse de livres de Markus Zusak. L'histoire se passe pendant la seconde guerre mondiale en Allemagne où une jeune fille adoptive, Liessel, va tout faire pour protéger un juif et s'instruire grâce à des livres.
Il faut se rappeler que le premier pays à avoir souffert de la guerre fut l'Allemagne. A travers ses décors sublimes, on suit Liessel et sa famille qui font face à ce drame. Mais malheureusement on sent dès le départ que le sujet du film est plus à côté de la guerre et c'est dommage.
Perceval cherche à montrer la souffrance puis à la radoucir juste derrière, ce qui engendre une irrégularité récurrente dans le film et l'amène à finir sans force. On s'ennuie trop régulièrement aux côtés de Sophie Nélisse pas convaincante en Liessel tout comme sa mère adoptive joué par Emily Watson, seul Geoffrey Rush sort du lot par son jeu d'acteur habituel. Par contre, John Williams signe une nouvelle fois une BO magnifique qui va parfaitement dans le thème.
Au final, on ne voit pas vraiment quel est le but de La Voleuse de Livres, un drame fort ou mélancolique qui n'arrive donc pas à son but, nous divertir.