Retour de l'héroïne qui inspira plus que largement Quentin Tarantino pour l'un des personnages de Kill Bill, allant jusqu'à "copier" certaines séquences de Lady Snowblood, premier du nom.
Pour cette suite, le réalisateur situe l'histoire au début du 20ème siècle, à la fin du conflit sino-russe et à un moment où le pouvoir japonais en place est largement contesté par des franges de la population et notamment par des anarchistes.
La tueuse est engagée par la police secrète dans le but d'éliminer les ennemis de l'état.
Il faut reconnaître que ce n'est pas l'histoire du siècle. Sans être désagréable et se laissant suivre, on assiste surtout à une histoire de conflit politique assez basique où la Lady va simplement prendre position pour les anarchistes après avoir été découverte par le chef de ces derniers. C'est donc un conflit entre deux visions du monde résumé dans sa plus simple des manières.
Au niveau de la réalisation, c'était plutôt un plaisir par contre. Je trouve que le film ne manque clairement pas de rythme et de tentative de la part du réalisateur. Ce dernier s'essaie justement pas mal à différents plans-séquences, notamment lorsque Lady Snowblood est poursuivie par la police secrète. Ca ne manque clairement pas d'allure.
Si cette suite ne fera pas date dans l'histoire du cinéma, reconnaissons-lui toutefois des qualités techniques et même si l'histoire est assez simpliste, elle se laisse suivre. On lui préférera évidement son grand frère mais pour une suite, ça reste de bonne facture.