Nul Nul Nul
Une perte de temps ...
le 12 mars 2018
Une énième création de Fantasy Arthurienne, qui plus est approximativement identique à ma précédente critique (et je ne l'ai même pas fait exprès). Lancelot, le gardien du temps est un film se situant donc dans de la Fantasy Arthurienne, couplée avec de la Fantasy Urbaine puisque, de nouveau, nous avons la joie de découvrir un nouveau chevalier faire des voyages dans le temps. Pour le meilleur ou pour le pire ? (question inutile si vous avez déjà regardé la note attribuée)
Le film met en scène Lancelot du Lac, chevalier du roi Arthur, pour une quête confiée par Merlin en personne consistant à sauver des griffes d'un sorcier un jeune écuyer qu'il devra retrouver à travers le temps.
No spoil, comme d'habitude.
Il est clair que nous sommes face à un désastre ; j'assume cette entrée fracassante d'entrée de jeu. Premièrement, l'histoire : le fait de faire intervenir des voyages temporels est une affaire assez ancienne avec les films de ce genre, néanmoins, il est bon de remarquer qu'on ne tombe pas dans le totalement ridicule, apercevant quelques idées fort bienvenues avec, peut-on penser, quelques références aux films de Dar l'Invincible (supposition personnelle). Si, dans le fond, le scénario de ce film n'est pas si mauvais (mais loin d'être appétissant), la forme est un autre sujet, beaucoup plus délicat : on a une histoire qui a tendance à n'avoir ni queue ni tête. A plusieurs moments du film, on se pose des questions quant aux suites logiques des événements, questions qui ne trouverons guère de réponses. Et ce n'est malheureusement pas les deux-trois références fort justes à la mythologie arthurienne qui vont nous faire oublier ce détail... En clair, c'est un film au scénario tiré par les cheveux qui nous est proposé, surtout que l'on se perd facilement avec tous ces voyages dans le temps...
Pour les acteurs, on accueille Marc Singer (Dar l'Invincible) pour un grand retour dans le genre de la Fantasy ; il est clair que cela fait chaud au cœur de le voir. Si c'est le seul visage que l'on peut reconnaître, ceux des autres acteurs restent un peu plus discret, surtout dû au fait que les acteurs jouent plutôt mal leur rôle ; objectivement, j'ai trouvé que Marc Singer est le seul acteur dans ce film à potentiellement bien jouer. Les jeux d'acteurs donc sont mauvais si ce n'est inexistant pour certains, les dialogues - bien que riches et authentiques pour se qui retourne de la manière de parler médiévale - sont limites, les doublages néanmoins sont corrects, ... Certains acteurs aussi, comme celui interprétant le roi Arthur, manquent quelque peu de charisme pour que nous nous intéressons à eux.
Les effets spéciaux... Bof.
C'est moche, très moche. Que ce soit les sortilèges, les "créatures" avec leurs transformations ou la brillance exagérée des bijoux et autres métaux, les effets sont vraiment plus que moyens. Et les effets de transition sont juste hilarants tant on ne s'attend pas à cela, si l'on rajoute à ça le bruitage d'aigle qui n'a absolument aucun rapport.
Par ailleurs, qu'est ce que sont ces adjuvants de l'antagoniste ? Des Orques ? Des soldats portant un masque de Shrek ? Dans tous les cas, les costumes sont franchement limites, tout comme les masques. De plus, les bruitages utilisés pour ces soldats est celui de cochons que l'on apeure (je suis sérieux !) alors côté immersion, il faudra repasser. Sur le papier, c'était peut-être intéressant mais la réalisation est un échec cuisant.
Pour ce qui est des combats, ma foi, c'est dynamique et énergique. Pour une grande partie... Certains combats restent assez lents, mous et on soupçonnerait presque d'avoir à faire à des scènes en accélérées quand elles ne sont pas juste dupliquées quarante fois pour les besoins du film.
Cependant, mention spéciale à la première partie du combat final qui est fort impressionnante et originale !
Pour les musiques, malgré quelques sons plaisants tel que le thème principal, il s'agit là d'une bande son tout à fait oubliable...
Et pour les paysages, outre les buildings de Los Angeles et les incrustations sur fond vert des feuillages d'une forêt quelconque, il est sympathique de reconnaître le célèbre et magnifique château de Neuschwanstein dans le rôle de Camelot. Dommage que l'on ait qu'un plan large de quelques secondes.
Nous ne nous attarderons pas sur la critique, ce film est mauvais, absolument mauvais. On sent bien que l'on tente des trucs mais rien ne sonne vrai, rien ne parvient à être vrai, rien n'est vrai ; excepté le combat final qui est une pure partie d'ingéniosité ! J'ai bien l'impression que Marc Singer, malgré un certain charisme et un jeu d'acteur plutôt correct, ne s'est jamais trouvé dans un bon film (de Fantasy, dois-je souligner), ce qui est dommage au vue du potentiel de l'acteur. Outre Marc Singer, le film est raté et cela aussi, c'est dommage. Mais, dans la Fantasy, on trouve principalement deux types de films : les bons et les mauvais ; et on ne peut pas toujours être bons.
Et n'oubliez pas : la Fantasy nous appartient !
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Créée
le 2 mai 2018
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