Au moins au poker, on ne joue pas contre la banque.
Plus sérieusement, je gardais un souvenir assez frais de ce Las Vegas 21, ayant pour thème principal le Black Jack. Ce jeu étant assez simple à comprendre, même les novices ne seront pas perdus.
Bien entendu, je parle des règles de base. Pour ce qui est du comptage des cartes, c'est une autre histoire...
Mais qu'importe, on n'est pas là pour recevoir une leçon sur comment compter les cartes pour gagner au Black Jack.
On est là pour suivre une leçon de vie de Jim Sturgess, avec la belle Kate Bosworth, et le cinglant Kevin Spacey.
Notre héros fêtant tout juste ses 21 ans (21 ans, 21 du Black Jack, ouah, c'est fort cette trouvaille pour le titre) part à la conquête de Las Vegas sous l'aile de son cupide et manipulateur professeur.
L'histoire a beau suivre une trame ultra classique, elle réserve tout de même son petit lot de surprise.
Tiré d'un livre que je n'ai malheureusement pas lu, on sent bien qu'il manque parfois quelque chose. La rivalité Ben/Fisher n'est pas assez développée. Et le départ de Fisher est un peu trop expédié.
De même que la rupture entre Ben et son mentor et ses conséquences est bâclée, trop flou, ça va trop vite.
J'ai l'impression qu'il manque quelque chose.
C'est d'ailleurs ce qui donne une sensation de déséquilibre pour l'ensemble de l'œuvre.
Déjà à l'époque je l'avais trouvé long par moment. Certains points sont trop approfondis, et d'autres pas assez.
Il n'empêche que l'intrigue reste intéressante à suivre, et Las Vegas est superbement mis en valeur. La ville donne le tourni et envoûte.
En tout cas, de voir tous ces jetons et toutes ces cartes, ça m'a donné envie de jouer... au poker.