Film avec des thématiques intéressantes (la culture et l’agriculture) qui est aussi un très bel hommage au cinéma, des monstres sacrés qu’on a plaisir à voir (au côté de l’acteur principal dont ce n’est pas le métier), parfois de très belles images, un côté étrange assez envoûtant... mais fortement gâché par son montage redondant, une manque d’avancée dans le récit (20 bonnes minutes en trop). Du coup, un certain ennui finit par s’installer, notamment la seconde partie qui est assez languissante et semble s’éterniser.
Les décors font parfois assez amateur et la caméra insiste trop et sans nuance sur les accessoires, vestiges du passé perdu au milieu des immensités rocheuses/sableuses. Les costumes de ces derniers femmes et hommes est loupé et m’a souvent sorti du film dans le sens où l’on a le sentiment de voir des acteurs déguisés avec des vêtements « vieillis » et lascerés au cuter.
Les images en plan large d’un Paris après l’apocalypse avec la Tour Eiffel coupé en deux et la tour Montparnasse délabrée font sourire tellement l’ensemble est (mal) photoshopé.
Mais c’est surtout l’opacité de cette fable, le propos trop démonstratif et des scènes redondantes qui m’ont assez ennuyé.
Mais il faut reconnaître la sincérité du propos qui est manifeste et une adéquation avec l’actualité sanitaire et écologique qui font froid dans le dos.