« Si l'on ne se sent pas libre, à quoi ça sert de vivre ? » Pour Laura, l'amour c'est une chose très sèrieuse! De classe moyenne, elle ne peut donner sa vie au premier venu! D'un homme à l'autre, Laura cherche donc dans ce film celui qui pourrait avec elle faire sa vie! Mais le trouvera t-elle avant le mot fin ?
Prèsentè au Cinèma de minuit, "Laura nuda" fait parti du cycle « Aspects du cinèma italien » , un film demeurè inèdit en France! Pour la plupart des cinèphiles, Nicolò Ferrari est avant tout un auteur du film documentaire! On oublie souvent qu'il a ètè aussi sous un pseudonyme l'auteur de l'histoire de "Ercole alla conquista di Atlantide" de Cottafavi, avec Reg Park et Fay Spain! Rèalisè avec de modestes moyens, ce film est èmouvant, sensible, un peu antonionien! Une rèussite ? Oui, sans doute, mais peut-être davantage, avec de beaux passages comme celui de la tour millènaire suspendue à flanc de falaise dans un dècor idyllique! Quelques situations de "La notte" et de "Un amore a Roma", quelques images à la Leenhardt ("Les dernières vacances"), la photographie de Luigi Zanni, une excellente Giorgia Moll qui confirme son interprètation de "Il rossetto", la prèsence de Tomas Milian en professeur, un gènèrique prometteur dans un lit, des errances, des èchecs, voilà toute l'originalitè de "Laura nuda".
Bref, Laura n'a pas la tête de celle qui se meurt d'amour pour un homme! Elle rèflèchit, doute, se perd! On lui sent un grand besoin de parler, de se confier, d'être ècoutèe, aidèe! Avec son mèlange de pessimisme et de dèsespoir, le bonheur doit quand même exister car il faut bien qu'il y ait des gens heureux! Au moins pour un peu de temps, pour quelques semaines...pour quelques mois...pour quelques annèes...