Laura, une jeune femme de la bourgeoisie de Vérone, cherche à s'émanciper, mais est désespérément confrontée à ce qu'elle considère être l'hypocrisie des hommes et au conformisme de la société. Peu connu, même des spécialistes du cinéma italien, Nicolo Ferrari n'a tourné que 2 longs-métrages de fiction et 4 documentaires. Abusivement étiqueté Nouvelle vague, Laura nue appartient davantage à un cinéma existentiel italien des années 60, qui n'a pas uniquement été illustré par les errances d'Antonioni, mais que l'on retrouve surtout dans le sublime Je la connaissais bien de Pietrangeli. Bavard et parfois fastidieux, le film de Ferrari est un portrait de femme qui n'a de véritable attrait que par son interprète principale, Giorgia Moli, hélas assez rare au cinéma même si elle figure notamment dans Le mépris de Godard.