Syndrome Carrie en éprouvette
Vous devez déjà sentir par le titre que j'ai choisi pour cette critique que Lazarus effect ne m'a pas...transcendé.
Et pour cause, moi je n'appelle pas ça un film d'horreur...Une médico-fiction si vous voulez mais où est l'horreur là-dedans ?
Pour faire simple, des scientifiques travaillent sur un serum capable de stimuler les cellules du cerveau et d'ainsi préserver les capacités cérébrales des gens dans le coma. En gros, éviter les morts cérébrales. Ils font des expériences sur des animaux euthanasiés et ça marche une première fois sur un chien qu'ils ramènent carrément à la vie. Tout le début du film est assez intéressant et un poil angoissant de ce côté-là car le chien a vraiment des comportements louches...Mais on s'attend à tellement plus par la suite quand l'expérience a lieu sur un humain.
En gros, le serum ne se contente pas de ressusciter les morts, il fait fonctionner toutes les zones du cerveau en simultanée (ce qui nous est impossible vu qu'on utilise seulement 10 % de notre cerveau en moyenne pour nous débrouiller dans la vie de tous les jours). Et donc ça entraîne des capacités un peu spéciales à la Carrie comme faire léviter des objets, avoir des hallucinations, pouvoir transmettre ses pensées et manipuler celles des autres...Ca aurait pu être sympa si ça avait été vraiment creusé et si la partie proprement "horrifique" du film n'arrivait pas au bout de 50 minutes...
Et même durant cette partie, on ne vit rien de surprenant, tout est assez prévisible à part un petit twist à la fin. C'est dommage parce que j'étais contente de voir Sarah Bolger et Evan Peters dans un film vu que je les ai adoré respectivement dans Les Tudors et dans American Horror Story. Ils n'ont d'ailleurs pas des rôles qui les font sortir de leur registre habituel. En clair, si vous avez du temps à tuer, vous pouvez allé voir Lazarus Effect pour vous divertir. Par contre, si vous voulez avoir la trouille et êtes un vrai amateur d'épouvante, passez votre chemin !