The perfect dope
Bonne surprise, que ce Formula 51 assez atypique. Si le scénario est digne d'un Tarentino ou d'un film des frères Coen, les personnages sont bels et bien tous cinglés et parfois presque victimes des...
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le 25 févr. 2015
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Comment le grand Ronny Yu, auteur du non moins célèbre La Mariée aux cheveux blancs, a t-il pu en arriver là ? Non pas que Le 51e État soit raté en soi, le long-métrage étant très sympathique, mais pourquoi un artiste comme Ronny Yu s'y fourvoie-t-il ? Après avoir exploré Hollywood et réussi à s'imposer en réalisant le quatrième chapitre des mésaventures de la poupée tueuse Chucky dans un épisode particulièrement réussi, le metteur en scène hong-kongais signe pour un film d'action comique bourré d'effets de style et de fusillades improbables autour d'un scénario pour le moins burlesque.
Sorte d'Arnaques, crimes et botanique maquillé en buddy-movie explosif, le long-métrage met en scène une multitude de personnages délurés cherchant à chaque fois soit à s'en sortir, soit à grignoter l'autre. Nous y découvrons donc le tandem choc Samuel L. Jackson (en kilt s'il vous plait) et Robert Carlyle tenter de refourguer la soi-disante drogue parfaite dans un Liverpool animé peuplé de skinheads pathétiques, de flics corrompus et de supporters mal léchés tout en échappant à un criminel mégalo (Meat Loaf, abonné aux rôles ridicules) et à une tueuse impassible (Emily Mortimer, jolie mais vaine).
Agrémenté d'autres caricatures comme un dealer excentrique (la pile électrique Rhys Evans dans son plus mauvais rôle) ou encore des hommes de mains débiles à souhait, le scénario va crescendo dans un tourbillon d'action mêlant courses-poursuites, fusillades et tabassages sanglants dans une dérision totale. Agréable, vulgaire et sans prise de tête, Le 51 État ne brille pas de son intelligence ni de sa finesse mais réussit toutefois à nous faire passer un bon petit moment, le cerveau et la logique mis de côté. Une comédie mineure pour chacun des artistes présents mais une bonne partie de rigolade décomplexée, on n'en demandait pas plus...
Créée
le 27 mai 2019
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