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Je m’attendais à ce que, comme pour The Killing, il y ait au moins quelques idées à défendre dans Killer’s Kiss, deuxième film de Kubrick, mais je suis bien en peine pour trouver quoi que ce soit qui pourrait laisser présager du talent de celui qui deviendra un des réalisateurs les plus révérés du septième art.
Il y a bien cette scène de rêve en négatif qui visuellement tente quelque chose, mais elle est trop vite avortée pour qu’elle laisse une empreinte. On pourrait tenter de défendre ce pugilat au milieu de mannequins, mais là encore l’idée est à peine développée et finit par faire plouf.
Non, Killer’s Kiss est assez ennuyeux, même pour un adepte du cinéaste. Un film noir pur jus mais qui ne sort jamais des carcans du genre, fait de personnages archétypaux (le boxeur, le malfrat qui sort avec la danseuse…) et d’une histoire pas surprenante pour un sou sur des thématiques superficiellement traitées. Sa courte durée (1h) lui permet cependant de ne pas devenir désagréable, c’est déjà ça de pris.
Même pas un brouillon de la carrière hallucinante en devenir, juste un truc insipide oublié à juste titre que je ne conseille même pas par curiosité.