2 minute de générique d'introduction absolument génial, 10 minute de muet, 30 minute de présentation du bon, de la brute et du truand puis 2h10 d'image, de scène, de dialogue ahurissant. Sergio Leone signe en 1966 le western le plus ambitieux du cinéma dans une mise en scène parfaite avec son compère de toujours, le compositeur Ennio Moriconne qui déchaîne le ciel et la terre lors de ses instant de musique nous emportant au delà du film. Le parallèle entre le son et l'image est fait avec minutie et le résultat est probant, parfait. Mais "Le bon, la brute et le truand" c'est bien plus qu'un simple western, c'est tout d'abord la continuité de "Et pour quelques dollar de plus" mais également l'annonciation de "Il était une fois la révolution". C'est aussi 3 étape, 3 personnage, 3 partie ... Leone commence sur un western puis continu sur un film qui ressemble petit a petit a un film d'aventure allant jusqu'au abord du film de guerre pour finir dans un cimetière, et quelle sensation, émotion, frisson surviens lorsqu'il se découvre à nos yeux. Tension parfaite, Sergio Leone utilise à la perfection les silences qui le temps de quelques instant empêche le monde d'exister, on reste sur place, hypnotisé, bloqué, amplifiant la nervosité du spectateur. C'est plus qu'un duel, c'est un tourbillon de stress, de sueur et d'apesanteur que nous livre le cinéaste Italien. Dans sa réflexion, il démontre aussi la perfidie du monde, il montre jusqu'où l'Homme est prêt à allez pour la richesse. Au final "Le bon, la brute et le truand" est une fable dénonçant la faiblesse humaine, l'intérêt humain, mais aussi la famille et l'amitié. Chef d'oeuvre, parmis les chef d'oeuvre, le film de Sergio Leone ne serais pas tous ça sans son humour noir, part son cynisme à la fois drôle et percutant. La grandeur de cette oeuvre n'est pas prêt d'être perdu, et son aura brillera encore pendant très longtemps grâce à son enchaînement de scène atteignant la perfection.