Le boulet. L'histoire du dur et du lourdingue vue mille fois dans le cinéma français.
Cette fois-ci, c'est le duo Lanvin-Poelvoorde qui s'y colle. Lanvin avec sa tronche de malfrat qu'il ne faut pas agacer et Poelvoorde, avec sa gueule de chien battu, irritable au possible. Il joue parfaitement son rôle car on le bafferait avec plaisir. Lanvin, toujours impeccable, nous montre un dur au cœur parfois un peu tendre (il paraît que ça humanise le personnage, c'est mieux dans une comédie...).
On est là dans du très classique mais qui fonctionne. L’inénarrable José Garcia joue les trouble fêtes et se lâche vraiment. Il ne cesse l'outrance que pour son trépas. On se croirait dans Nulle part ailleurs sur Canal+ à la bonne époque.
Tout est caricatural à l'excès et le spectateur pourra sourire à de nombreux gags (la danse du mambo est à ce titre délirante).
Cependant, à force de répétition, le film finit par tourner un peu en rond et l'épilogue arrive sans regrets.
Un film que j'ai davantage apprécié plus jeune mais qui me laisse à présent un peu dubitatif.