Une idée intéressante finalement mal exploitée.
Du jeu des acteurs, seul resort celui d'Albert Dupontel (pourtant moins gracieux que dans "Deux jours à tuer"), qui jouit d'au moins un point et demi sur trois, là où Jean Dujardin assume mal le costume d'écrivain alcoolique.
Le film se révèle prometteur et part -trop- vite. Arrivé à son tiers, il semble suffoquer d'idées et nous gave de scènes de sexe, allant presque jusqu'à défier Nip Tuck. Ajouter à cela les incohérences à vomir (J'hésite à décerner la palme au fiston qui se tape la bonne folle de papa, qui pourrait être sa grand-mère soit dit en passant, ou bien la leçon des gentils tourtereaux qui chassent la méchante bébête grâce à quelques chuchotements et un Rodin).
Tout ceci plongé dans une trame sonore qui donne envie de pleurer du sang (chapitre 1: comment torturer un violon, chapitre 2: téléportation de quatre espagnols à guitare pour vingts secondes de folie, chapitre 3: "Ne me quitte pas", loin d'être en adéquation avec la fin, chanté par un australien choisi au hasard, c'est mal.
"Le Bruit des glaçons" sonne comme des ongles sur un tableau, et ne m'a pas fait fondre.