Ce film est certainement un des plus radicaux des mouvements du Caligarisme et de l'Expressionnisme. Les décors de ce Cabinet des figures de cire se rapprochent très fort de ceux du Cabinet de Caligari, les circonvolutions, le refus des lignes droites, les pièces étroites aux formes torturées sont extrêmement appuyés. Le scénario est construit en sketchs racontant deux histoires et presque trois sur le calife Haroun Al Rashid, le tsar Ivan le Terrible et Jack l'éventreur évidemment celles-ci sont exagérées dans le sens du romantisme noir, on retrouve les thématiques classiques du cinéma allemand muet faut savoir reconnaître que le principal intérêt vient de l'esthétique plus que du narratif.